
La gastronomie japonaise ne se résume pas aux sushis et aux makis, et Barcelone regorge d’endroits où vous pourrez goûter à l’éventail des saveurs proposées. Si vous souhaitez voyager au pays du soleil levant avec votre estomac et sans dépenser d’argent en billets d’avion, nous vous conseillons de jeter un coup d’œil aux restaurants japonais de Barcelone que nous vous recommandons ci-dessous.
Shunka, le restaurant japonais étoilé au Michelin
Bien qu’il soit peut-être un peu fort de commencer la liste par l’étoile Michelin, Shunka est une référence en matière de cuisine japonaise à Barcelone et l’un des plus anciens de la ville, ce qui en fait l’un des meilleurs restaurants japonais de Barcelone. Il est situé dans un coin du quartier gothique, à côté de la cathédrale, dans un endroit où, bien qu’il y ait un restaurant normal, vous ne pouvez pas manquer le bar à sushis qu’ils préparent devant vous, un vrai spectacle.
Nous recommandons toujours de s’asseoir au bar pour voir comment ils préparent tout ce que vous pouvez goûter. Les nigiris sont réputés pour ne pas avoir besoin de sauce pour les manger, tant ils sont bons.
📍 Carrer dels Sagristans, 5.
La taverne Kamikaze, dans la pureté de la sauce japonaise
La Taberna Kamikaze est un restaurant méditerranéen avec des touches asiatiques dans chaque plat. Ses créateurs, qui se sont rencontrés au Disfrutar, un établissement bi-étoilé, étaient clairs sur le concept qu’ils voulaient développer : la grivoiserie japonaise. Une cuisine méditerranéenne avec des « touches de Corée ou de Chine ».
« L’idée est de fusionner les plats traditionnels japonais avec la cuisine et les produits d’ici. Unir les cultures par le biais de sauces, de techniques ou de produits« .
Ils le font parce qu’ils sont passionnés par le monde japonais, en raison de « la façon dont ils s’occupent du produit au Japon. Nous devions trouver un juste milieu et faire quelque chose de différent, de personnel », explique Enric Buendia, l’un de ses créateurs. Et ils y sont parvenus dans un format gastronomique japonais et européen, avec des tables mais sans nappe, avec une lumière dirigée.
📍 Rosello, 197.
Akashi Gallery, bar à sushis, galerie et salon de thé
Juste à côté (mais partageant le même numéro) se trouve un authentique restaurant japonais. Loin de la fusion et de la fantaisie, Akashi Gallery sert d’authentiques sushis traditionnels dans la ville depuis 12 ans.
C’est un bar à sushis, une galerie de photos, l’un des salons de thé les plus originaux de Barcelone et un coin caché où l’on peut pratiquer le style japonais moderne.
Ici, on peut aussi manger assis par terre, alors mieux vaut laisser ses chaussettes à tomates à la maison. Vous ne pouvez pas partir sans avoir goûté le thé gyoukuro et sans avoir participé à l ‘un des ateliers d’origami qu’ils organisent.
📍 Carrer del Rosselló, 197.
Nakashita, sushi fusion brésilien contemporain
Nakashita, au cœur du quartier du Born, est l’un des restaurants au meilleur rapport qualité-prix de notre liste. Il offre également un plus : son menu est une fusion japonaise et brésilienne.
Comme exemple de plat plus inhabituel, nous vous recommandons leurs huîtres en tempura ou leur sélection de sushis fusion, que vous pouvez voir préparer en direct.
📍 Carrer del Rec Comtal, 15.
Sensato, le restaurant japonais le plus exclusif (et le plus difficile à réserver).
C’est peut-être l’endroit le plus exclusif de la liste, réservé aux vrais amoureux et aux gourmands de cet univers. Sensato est l’expérience que l’on s’attend à vivre à Tokyo, mais il est peut-être plus facile de s’envoler pour le Japon pour en faire l’expérience, car son bar ne peut accueillir que 8 personnes et il n’est pas facile d’obtenir une réservation. Bien qu’il ait ouvert ses portes relativement récemment, il est déjà en passe de devenir l’un des trois meilleurs restaurants japonais de Barcelone.
La formule de Sensato est simple : un seul menu dégustation de 3 heures composé d’une succession de pièces de sushi, qui peuvent varier en fonction de la saison des ingrédients et de la disponibilité du marché.
📍 Carrer de Septimània, 36
Ikoya Izakaya, par Hideki Matsuhisa
Ikoya Izakaya est le dernier né du chef étoilé Hideki Matsuhisa, l’un des principaux restaurateurs japonais de Barcelone avec des restaurants tels que Shunka, Koy Shunka, Kat Koy, Majide et Kokoy. C’est le plus décontracté du groupe, et son esprit lui permet de miser moins sur les sushis que sur d’autres traditions japonaises comme le poisson frais et le saké .
📍 Al davant del Mercat de, Av. de Francesc Cambó, 23.
Japonés Escondido, un secret de polichinelle
El Japonés Escondido appartient au groupe Tragaluz et est un authentique Izacaya Bar, c’est-à-dire un bar à tapas de style tokyoïte après le travail, qui est en train de devenir très à la mode dans le monde entier.
Le bar est caché au cœur du vieux quartier de la Barceloneta et sa décoration intérieure, signée Lekuona (le studio responsable de la plupart des établissements du groupe), vous transportera à Kyoto grâce à son esprit de taverne japonaise.
📍 Carrer de Llauder, 1.
Carlota Akaneya, l’une des premières à faire du sumiyaki.
Le restaurant Carlota Akaneya a été le premier restaurant du pays à proposer le sumiyaki. Le sumiyaki est une méthode japonaise traditionnelle de cuisson de la viande sur du charbon de bois. Le Carlota Akaneya peut se vanter de posséder le joyau de la couronne, le bœuf de Kobe de catégorie 5, la catégorie la plus élevée attribuée par l’association qui délivre le certificat officiel pour ce type de viande au Japon.
📍 Carrer del Pintor Fortuny, 32.
Sato i Tanaka, cuisine japonaise authentique à des prix abordables.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’est pas nécessaire de mettre son médaillon en gage pour goûter à leur menu. Les prix pratiqués par Sato i Tanaka sont abordables. En fonction de ce que vous voulez, bien sûr. Vous pouvez déjeuner à l’heure du déjeuner pour 15 euros. Ou essayez le menu dégustation pour 55 euros.
Trouver une place est une autre affaire. Le nombre limité de places assises fait de celui qui veut y aller sans réserver une table un naïf.
Artisans d’une cuisine en expansion, luthiers du sushi ou virtuoses de la cuisine. Sato i Tanaka est le plus proche du Japon sans prendre l’avion.
📍 Carrer del Bruc, 49.
Yuku Barcelona, la meilleure qualité dans un bar secret.
Ce qu’ils font à Yuku est quelque chose qui joue dans une autre ligue. La matière première y est d ‘excellente qualité, à tel point qu’il est difficile de croire qu’une telle chose puisse exister. Leur philosophie se résume au concept d’omakase, qui signifie faire confiance et laisser le menu entre les mains du chef. Il s’agit d’un type de menu qui est normalement servi dans les sushiya japonais, c’est-à-dire dans les établissements qui disposent d’un bar de 4 à 10 places.
La proposition de Yuku est plus que claire : créer une atmosphère magique inspirée de la culture japonaise dans un espace fermé. Tout cela en fait l’un des restaurants japonais les plus uniques de la ville.
📍 Lieu secret.
Bouzu, des tapas japonaises dans un pub gastro
Si vous êtes curieux de savoir à quoi ressemblent les tapas à la japonaise, c’est ici qu’il faut aller voir. Izakaya est le nom donné aux gastro-pubs japonais, où l’on se rend pour prendre un verre après le travail. Conformément à cette philosophie, on y sert des tapas locales telles que du saumon et des champignons cuits à la vapeur avec des algues, une bombe de poulpe ou un tartare de légumes.
📍 Carrer Ronda de Sant Antoni, 26.
Ikibana Sarrià, gastronomie japonaise et brésilienne.
Si vous êtes intéressé par la cuisine fusion, Ikibana est une combinaison intéressante de gastronomie japonaise et brésilienne. Son apparence surchargée et joyeuse pourrait laisser penser qu’il ne se concentre que sur la gastronomie brésilienne, mais ce qui lui manque en termes de zénitude, il le compense en termes de qualité. Vous pourrez y déguster des gyozas au bœuf et à la coriandre, des nigiri au foie gras et à la truffe ou des makis au thon et au jalapeño.
📍 Carrer del Dr. Fleming, 11.
Monster Sushi / Robata, la saveur japonaise avec une touche occidentale.
Ils appartiennent à la même marque et combinent parfaitement la saveur la plus japonaise avec une touche occidentale. Les sushis des deux établissements sont incroyables, cela va sans dire. Leurs desserts faits à la main ne sont pas en reste et sont une garantie de saveur et la meilleure touche finale à une bonne expérience de mélange interculturel dans la cuisine.
📍 Sushi : Plaça de Gal-la Placídia, 25.
📍 Robata : Carrer d’Enric Granados, 55.
Suto, l’expérience intime
Comment un restaurant de seulement 16 places peut-il obtenir une étoile Michelin ? Il faut le visiter pour le savoir. Un restaurant intime qui ressemble à une maison privée, où il est évidemment difficile de trouver une place, avec seulement un bar et quelques tables. En cuisine, Yoshikazu Suto, qui a acquis une grande expérience dans des cuisines renommées telles que Azurmendi, Quique Dacosta, Enigma et Disfrutar.
L’idée est celle d’un omakase, où le chef prépare ce qu’il pense être le mieux pour chaque client, mais il y a toujours un menu où l’on trouve, par exemple, de grands plats comme le Tamaki de ventre de thon au caviar, le Nambanzuke (une marinade de maquereau aux sept épices japonaises) ou la séquence de nigiris.
📍 C. de Violant d’Hongria Reina d’Aragó, 134, Sants-Montjuïc
💸 Menu dégustation 98€.
Alapar, l’iazakaya méditerranéen
La précipitation de l’époque nous oblige à résumer des concepts complexes et oui, Alapar est un izakaya méditerranéen car c’est un bar à tapas japonais avec des propriétaires en cuisine et en salle et des touches méditerranéennes dans certains plats. Mais un restaurant est un mécanisme complexe et nous avons aimé le fait qu’Alapar soit justement cela, un restaurant avec une majuscule, où la proposition est soigneusement pensée dans chaque coin parce qu’elle suinte l’amour que Vicky Macarone et Jaume Marambio ont mis dans chacun de ces coins, qui se rappellent très facilement comment ils ont poncé avec leurs mains (et l’aide du père de Vicky) le bois qui donne aujourd’hui une touche japonaise au restaurant.
Le même bois encadre le bar à sushis qui préside l’Alapar, où Jaume prépare, un par un, les nigiris, avec la technique hypnotique qui consiste à écraser les boules de riz avec les doigts mouillés. Sept mouvements à la fois pour laisser le riz prêt à être garni, par exemple, de toro et de ponzu ou d’anguille et de sauce teriyaki.
La grâce de la carte, ce qui en fait un izakaya, c’est cette cadence entre nigiris classiques ou contemporains alternant avec des « tapas » aux accents méditerranéens, comme le portobello grillé sauce miso et cèpes poivre noir ou le porc mer et montagne avec Saint-Jacques et bouillon de porc accompagné d’un formidable maki de peu de porc. Deux choses à surveiller, d’ailleurs : leurs sakes et leur Mushipan de tartare de thon et émulsion de wasabi, qui est une bouchée sur le menu, et dont nous en mangerions sept.
📍 C/ Lleida 5, 08004 Barcelone
💸 Menu dégustation 89€.